Les anciens cimetière de Touba au milieu des eaux de l’inondation, une affaire a prendre tres au serieux sinon….

Espagne, le 10 Octobre 2025
Association Diaspora Wilaya pour la PAIX
Et la Non-Violence dans le Monde
Récépissé numéro G.19667120
Diasporanonviolence@gmail.com
Calle Colon numéro 6 bajo CP 18100 grenada Espagne

A
Monsieur le Président de la République du Sénégal
OBJET : alerte danger et proposition de solutions pérennes
Pièce jointe : Document sur la nappe phréatique de TOUBA (cas des anciens cimetières).
Vidéo panoramique sur l’étendue du problème et la complexité des facteurs impliqués.

Monsieur le Président, DIASPORA Wilaya pour la Paix et la non-violence, basée à Grenada(Espagne) érigé sur la pensée de Gaïndé FATMA, vous salue encore une fois et vous remercie pour les mesures radicales qui ont suivies sa complainte objet de sa dernière correspondance qu’il vous a adressé à travers la Ministre des affaires étrangères d’antan.
Aujourd’hui Monsieur le PRESIDENT, la situation est grave. En effet le cas de Touba est si vaste qu’on a tendance à ne plus sélectionner de priorité pour les sinistrés.
Pourtant Monsieur le PRESIDENT, le cas des anciens cimetières (au cœur de la ville SAINTE) est présentement une bombe humaine qui si l’on n’y apporte pas immédiatement une solution profonde et radicale aura des conséquences incalculables sur toute la population locale mais pas que.
Les pièces jointes, expriment mieux que toute autre explication le caractère dangereux et insidieux de la menace en objet.
Monsieur le PRESIDENT, vos Ministères (santé, environnement, collectivité locale, intérieur et hydraulique n’ont pas eu la bonne information pour des raisons liées aux lieux de culte (théâtre de cette menace insidieusement terrible).
En ce qui nous concerne, nous sommes prêts à aider les services de vos ministères par notre connaissance des milieux en Espagne qui ont eu à réagir si efficacement lors des événements de « Dana de valencia ».
En attente d’une suite diligente Mr le Président, nous vous transmettons nos salutions et nos sincères prières pour la réussite de vos missions.

Le Président de Wilaya Diaspora pour la Paix
Et la non-violence dans le monde.
Cheikh Mbacké DIOP
Calle Colon numéro 6 bajo CP 18100 grenada Espagne
AMPLIATION:
Monsieur l’Ambassadeur du Sénégal en Espagne/Monsieur le Consul
Son Excellence Monsieur Moustapha MBACKE Président de la Fédération
Serigne MOUNTAKHA MBACKE, Khalif général des Mourides
ARCHIVE

LA PROBLÉMATIQUE DE LA NAPPE PHRÉATIQUE DE TOUBA.
[Cas des anciens cimetières.]

Depuis au moins cinq bonnes années la nappe phréatique affleure à TOUBA notamment aux environs de la grande mosquée. Cela s’accentue de plus en plus dans le cimetière et s’aggrave au côté du Sud où la remontée de la nappe est catastrophique et à bonne hauteur où les tiffas et une couleur verdâtre dominent l’espace.
L’Etat par ses services ONAS a fait des forages de rabattement à la proximité depuis deux ans.
Mais c’est dommage que les débits des forages de rabattement sont trop faibles pour avoir un effet escompté. Il faudra des forages de gros diamètres à chambre de pompage inversé. Ce pompage doit subir un traitement adéquat avant de les déverser dans les dalots d’à côté pour finir aux exutoires ou aux bassins de rétention.

Ces eaux stagnantes du cimetière posent plusieurs types de problèmes :
– Par quel système retirer les eaux ;
– Où et comment disposer de ces eaux vu leurs natures.

Il est évident qu’un cimetière, même abandonné depuis plusieurs années, inondé pendant si longtemps pose effectivement des risques sanitaires et environnementaux importants. Les caractères verdâtres, certainement malodorantes et sûrement saumâtres (chargées en matière organique) des eaux stagnantes attestent d’une contamination certaine par la putréfaction et la flore bactérienne résultant des décompositions, même anciennes.

Le risque est très élevé et même une probable contamination du puits de la mosquée. Le service d’hygiène doit intervenir pour faire une analyse micro biologique et éventuellement interdire l’utilisation de cette eau.

Un drainage entraîne inévitablement
– Une prolifération microbienne (coliformes, entérobactéries…) dans le sol et l’eau.
– Un risque vectoriel (moustiques, moucherons) après autant de jours d’immersion.
– Des émanations de gaz dangereux (d’hydrogène sulfuré ou de méthane traduites par des bulles à la surface lors du drainage).
C’est pourquoi, pour ne pas aggraver la contamination, il faut :

– Interdire d’emblée l’accès au public, aux enfants et aux animaux.

– Évaluer la profondeur [une forte turbidité (mesure du caractère trouble d’un liquide) majore les émanations].

– Évaluer la charge organique en relevant un échantillon, l’odeur, la présence de matières en suspension.
Cette phase pourra déterminer le débit du pompage mais aussi comment traiter ainsi que la destination des eaux (évacuation dans le réseau pluvial ou traitement sur place.
Malheureusement les autorités déconcentrées sont sur le point de trouver une solution à l’emporte pièces. Apparemment les précautions nécessaires pour une solution optimale ne seront pas probablement prises.
Pour cela une première phase d’évaluation et celles suivantes sont absolument importantes :

– Traitement ou désinfection selon le volume et la turbidité,

– Drainage de l’eau après désinfection vers une zone d’infiltration contrôlée (non habitée, non cultivée) ou un bassin de décantation si les risques sont élevés.

– Assainissement du sol une fois les eaux évacuées.

– Suivi sanitaire avec un contrôle microbiologique de l’eau et du sol et, si nécessaire, interdire temporairement l’usage des puits et forages proches jusqu’à l’analyse de potabilité satisfaisante pourront (les phases sus-citées) être bien conduites par une bonne coordination entre la Mairie, le Service d’hygiène, l’ONAS, la Protection civile et les Services de santé (surveillance des maladies vectorielles : diarrhées, paludisme, fièvre typhoïde, fièvre de la vallée du rift, dermatoses)

La confrérie mouride dispose de tous les moyens scientifiques, matériels, humains (Touba Xepp.
Ndox Mu Nexx) : des sommités en la matière sont à l’écoute du Khalife général pour agir) et financiers pour mettre en œuvre des réflexions et actions immédiates en invitant des spécialistes dont des parasitologues, spécialistes des maladies hydriques pour circonscrire le phénomène.

En définitive, ce phénomène de nappe phréatique causée en grande partie par des défauts innombrables sur le réseau, le drainage des eaux de pluie provenant du bassin versant et des eaux de vannes. Ces trois éléments sont à l’origine de la nappe affleurant. Ni plus ni moins.
Ainsi il ne reste qu’une volonté réelle des forces dépositaires d’autorité qui restent réticentes et hésitantes et les autorités publiques pour sauver les populations victimes de ce phénomène que l’humain a créé. De toutes façons des solutions documentées existent il ne manque que la volonté pour trouver une solution définitive à ce lancinant problème.
Texte conçu pour Wilaya DIASPORA:
Par Serigne Mbacké SAAM mu Gaïndé Fatma

ya.sn/wp-content/uploads/2025/10/ALERTE-SANITAIRE-ROUGE.docx »>ALERTE SANITAIRE ROUGE