DOSSIER 18 SAFAR

18 Safar – 17: Du Site de Darou Khoudoss à l’île de MAYUMBA (zone équatoriale); le Cheikh Ahmadou Bamba s’est muni de la recommandation du Prophète(PSL) « Vas y, ne crains rien…..

Ainsi, partout où qu’il se trouve(bien seul), Il rayonne de vigueur et de combativité mouride : les événements ci dessous nous en disent long :

Il affirme à juste titre que, au cours de cette période il a composé mille écrits incomparables dans leur beauté et leur utilité et portant tous sur Dieu, Son Messager et Sa Religion: l’ISLAM. L’île en question était celle de MAYUMBA. Car Ahmadou Bamba précise: sur la côte de cette île, je me suis adressé à la mer en ces termes: Témoigne, ô mer de Mayumba, que je suis l’esclave du Pardonneur et le serviteur de l’Elu; Témoigne que je ne flatterai jamais un idolâtre Et que je demeurerai l’ami intime de celui qui m’a entouré d’honneur Puis il dit: Ô mer, Professe l’Unité divine et non point la Trinité. Car notre Seigneur transcende la Trinité. Quel Généreux Seigneur Continue de t’agiter et d’écumer par crainte De Dieu, et témoigne que je suis Son esclave bien soumis Il affirme également qu’après l’île où il a composé les écrits cités plus haut, il fut transféré dans une autre où il vécut péniblement trois années et quelques mois tout en poursuivant le service du Messager de Dieu (P.P.S.S.L). Une fois, un jeune européen, se présenta à moi armé d’une épée. En passant l’épée au dessus de ma tête, il me demanda si j’étais bien Ahmadou Bamba. Quand je répondis affirmativement, il me dit, Prend garde. Car je suis le descendant d’un tueur des saints hommes! Avec ma plume, je fis un geste en sa direction en lui parlant d’un ton dur comme si j’allais me jeter sur lui: Saches que tu n’es pas ton aïeul, tueur, et que je ne suis pas comme ceux qu’il a tués. Alors il trembla de peur et disparut… Dans une autre occasion, fut annoncée l’arrivée prochaine d’un chef européen, et des journées entières furent consacrées au nettoyage des rues et à l’implantation des drapeaux. Puis le chef arriva dans l’île en compagnie de ses gardes. Sitôt débarqué, il me demanda. Quand il fut conduit dans ma chambre, il me salua, tint des propos respectueux à mon égard puis il s’avança, histoire de me serrer la main. A peine lui tendis-je ma main que j’entends cette parole divine venue du ciel comme une foudre: « O croyants, les polythéistes sont impures (9:28) ». Ceci me fit perdre ma lucidité, et j’écartai ma main si violemment qu’il perdit son équilibre, recula un peu puis il s’arrêta longuement comme pour réfléchir sur mon geste. Pendant ce temps, je continuais à écrire. Une heure plus tard, il appela son interprète et s’entretint longuement avec lui. Puis l’interprète revint me dire: « le chef te salue et te prie de ne pas lui en vouloir, car il n’est pas de ceux qui te haïssent ni de ceux qui t’ont tracassé, arrêté et expatrié. Loin de là, il t’aurait même rapatrié, s’il en avait le pouvoir. S’il a débuté son séjour par ta visite, c’est parce qu’un de tes compatriotes sénégalais qui est son ami intime lui avait vivement conseillé de te rendre visite et de te transmettre ses salutations. Car tu es l’un des hommes les plus chers à lui. C’est pourquoi sa visite n’était qu’amical ». Ensuite, je demandai à l’interprète de l’informer que mon geste n’était pas dicté par la haine… Toujours est-il que le chef quitta les lieux apparemment satisfait(à suivre extrait l’abreuvement du commensal dans la source de l’amour du serviteur)

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